kim jaeyu ; the only one.

» Nom; Kim
» Prénom; Jae Yu
» Date de Naissance; 29.09.1989
» Métiers; aucun
» Age; 22 ans
» Nationalité; coréenne
» Sexualité; hétérosexuel
» État civil; en couple

Groupe
• My dream will come true

On ne va pas mentir, j’ai eu une enfance gâtée. Je suis un enfant gâté. Depuis ma naissance, on me gâtait de tout et n’importe quoi, et je ne cherchais pas à comprendre – je prenais ce qu’on me donnait comme un cadeau de tous les jours. Je m’y suis habitué jusqu’à ce que je comprenne que c’est parce que mes parents sont friqués que j’ai tout ce que je veux, pas comme tous mes camarades de classe ou ceux que je fréquentais dans les parcs de jeux pour gamins. Je ne cherchais cependant pas à comprendre, et vivait ma vie comme un bon enfant, prenant ce que mes parents me donnait, allant chez mes amis quand on me proposait de venir jouer, ramenant parfois même mes jouets. Je me fichais totalement de la gueule qu’avait mon camarade de jeu, tant qu’il était sympathique avec moi.

Ce n’est qu’au moment où un de mes très bons amis a eu un accident que je me mis à changer. J’étais souvent à son chevet à l’hôpital, passant parfois même la journée quand je ne devais pas aller à l’école. Et j’ai vu. J’ai vu l’amour que ses lui portaient, malgré le fait qu’il ne pouvait ni bouger ni parler. J’ai vu à quel point il avait de la chance d’avoir des parents aussi aimant, aussi présent pour lui. Une chose que je n’ai jamais connue. Certes, j’étais peut-être l’un des gamins les plus gâtés du quartier, mais je n’ai jamais connu l’amour de mes parents. Je n’avais pas remarqué jusqu’alors que les cadeaux étaient une espèce d’excuse pour le fait qu’un n’était pas là de la journée, que l’autre n’a pas pu aller à la rencontre parent-professeur à l’école, qu’ils m’avaient tous deux laissé sous la protection d’une nourrice. J’ai commencé à être jaloux. Jaloux d’un amour qui m’était impossible. Mais jamais je ne l’ai dit à mes parents, de peur qu’on me laisse de côté, qu’on me réponde mal, ou autre. J’avais peur de mes parents, oui.

Mais j’ai changé – en mal. Enfin, je n’étais pas seulement jaloux de cet ami qui a miraculeusement survécu, mais bien de tout le monde, et pour tout. Souvent, on me prenait pour le gosse de riche avec qui on pouvait jouer car il avait toujours de supers jeux. J’étais jaloux de l’amour en tout genre : l’amour entre les parents et les enfants, l’amour fraternel, l’amitié. J’aurais pu être dépressif si je n’avais pas eu cette détermination de changer. La détermination est une chose qui fait partie entièrement de moi, quand je veux quelque chose, je l’ai à coup sûr quitte à mentir, à user de la manipulation, de l’aide des autres, de mon argent ou tout simplement de mes mains. À cet âge-là, c’est-à-dire vers mes quinze ans, on a vraiment pu voir un changement chez moi. À la fois physique et moral. Je faisais attention à mes habits, à l’œil que les autres pouvaient jeter sur moi. Pour ça, je demandais à ce que je fasse mes achats seul, sans aucune restriction d’une servante qui me dit que mes parents n’aimeraient pas. Je me fichais royalement d’eux. Physiquement déjà, je suis passé du gosse de riche au garçon plutôt simpliste avec un côté rebelle. On ne voyait plus l’argent dans mes fringues. Je faisais croire que mes parents avaient des problèmes d’argent, comme quoi je suis retombé au niveau chevauchant la richesse et la pauvreté. Je m’ouvrais plus aux autres, je me montrais plus accueillant pour avoir un peu plus de popularité. Ce n’est qu’à partir de ce moment-là que j’ai pu goûter à l’amitié, à la vraie.

C’est aussi à ce moment-là que j’ai pu avoir des activités extra-scolaires, me rebellant en vrai contre mes parents pour avoir ce que je veux. Et j’ai pu prendre des cours de guitare et de dessin. Le premier car depuis tout petit je voulais savoir jouer d’un autre instrument que le piano, et le son de la guitare me faisait toujours rêver. Et le dessin, car depuis tout petit là aussi je ne faisais que de dessiner. Au début, je reproduisais seulement mes jouets, puis j’ai commencé à allier mon imagination, puis seulement des dessins de ma propre imagination. Je passais des heures et des heures à jouer au piano et à dessiner. C’est pour ça que j’ai pris des cours de dessin, pour pouvoir m’améliorer – même si mon professeur m’a dit que j’étais vraiment talentueux. Je commençais enfin à m’épanouir à ce moment-là. J’avais des amis, j’avais une passion, et un but bien précis de ce que je voulais faire de ma vie. Je voulais vivre de mes passions, de mes talents : la musique et le dessin. Je suis donc entré à l’école des beaux-arts de Séoul, grâce bien évidemment à l’argent de mes parents. Ils étaient contre, ils voulaient que je fasse des études qui rapporteront après, comme des études de droit, ou de médecine. Mais l’école comme ça, ce n’est pas pour moi. Et puis, je suis bien maintenant. Je suis dans une école que j’aime, j’ai mon propre appartement financé par papa et maman bien évidemment, et j’ai une petite amie. Même si, jaloux comme je suis, j’ai l’impression qu’elle me trompe, tout du moins qu’elle me cache énormément. Alors, quitte à me faire du mal pendant un certain moment, je lui ai posé l’ultimatum à ne pas poser : soit elle me raconte tout, soit je la quitte. C’est idiot, je sais, et pourtant moi qui a l’habitude de parler sans réfléchir, là je l’ai fait, et longuement.

J'aime pas ce genre de présentation - je fais une trop bonne entrée, sérieux. Hm donc, vous pouvez m'appeler peokigayo si vous voulez, mais Jaeyu me va très bien. J'ai 18 ans, et je fous que dalle de ma vie, je geek - quoique c'est un métier à temps plein. Puis je suis française - et une fille, oui - mais je peux très bien être connectée aux heures québécoises. :v Je crois que c'est tout ce que j'ai à dire, hm. oô

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